Rareloot ne parle pas d’influence. Rareloot parle d’artistes qui transmettent. Des voix qui prennent les œuvres au sérieux. Qui ressentent, comprennent et partagent. Pas pour le buzz. Mais pour honorer ce qui les a construits. Là Capsule Loot, c’est notre hommage à ces passeurs. Ceux qui font vivre la magie, bien après le générique de fin. Et aujourd’hui, cette capsule s’ouvre pour Cookie San. Parce que lui, il ne parle pas de manga. Il les fait parler.
J’me souviens pas du moment où je t’ai découvert.
Pas de date, pas d’instant précis.
Juste cette sensation bizarre…
Comme si t’avais toujours été là.
Dans un coin de ma tête.
À dire des trucs que je pensais trop fort pour les sortir.
Le premier son que j’ai pris en pleine face, c’était Sayajin Blood.
J’suis fan de Dragon Ball, forcément j’ai cliqué.
Et franchement ?
J’me suis dit "Y’a un truc… mais ça peut aller plus loin."
Et pourtant, j’suis resté.
Parce qu’en trois phrases, t’as montré que tu regardais pas les mangas comme tout le monde.
Tu fais pas des refs pour briller.
Tu ressens. T’intègres. Tu vis.
Tu vois pas les personnages comme des mascottes à balancer sur un beat.
Tu les respectes comme des humains,
comme si t’étais l’un des leurs.
Et ça, mec… dans un monde où beaucoup citent Goku sans comprendre Son Gokû…
toi, tu le portes. Tu le digères. Tu le fais parler.
Et puis est arrivée La Lettre à Jiraya.
À ce moment-là, mon grand-père venait de mourir.
J’l’avais peu connu.
Et voilà que t’écris exactement ce que j’aurais voulu lui dire.
J’ai pleuré.
Vraiment.
Pas juste parce que c’était triste.
Mais parce que, putain, t’avais capté cette douleur-là. Ce vide-là.
Et surtout…
ce besoin de faire honneur à ceux qui t’ont aimé sans rien demander.
Depuis, j’écoute cette chanson dans sa maison, où je vis aujourd’hui.
Elle est devenue ma bande-son.
Mon écho intime.
Presque un pacte.
Mais ce qui me retourne le plus chez toi,
c’est ta manière de raconter le manga.
Pas comme un otaku.
Pas comme un youtubeur qui dézoome sur l’arc narratif.
Comme un poète qui traduit ce que l’œuvre n’a pas su dire à voix haute.
T’as compris Takemichi, Vegeta, Parasyte…
comme si tu les avais rencontrés en vrai, assis sur un banc, un soir de doute.
Et au lieu de les juger,
tu leur tends la main.
Tu leur dis “je t’ai vu”.
Et ce “je t’ai vu”, tu l’écris pour nous aussi.
Parce qu’au fond, on est tous un peu eux.
Et pendant que j’te suivais, moi, j’créais Rareloot.
Un projet que certains prennent pour un simple délire geek.
Mais pour moi c’est pas ça.
C’est un sanctuaire.
Un endroit pour ceux qui veulent revivre les émotions qu’ils ont connues à travers une œuvre.
Pas juste acheter un objet.
Le sentir. Le comprendre. Le transmettre.
Rareloot, c’est ma façon de parler le manga comme toi tu le chantes.
Avec du respect. Avec du cœur.
Avec ce feu sacré qui te fait dire :
"C’est pas juste un univers. C’est un miroir."
Et puis, y’a eu la Japan Expo.
Je t’ai vu.
Pas sur une scène. Pas en mode star.
Juste là, normal, simple, avec ce regard franc.
T’avais l’air d’un gars qui connaît sa mission :
rendre la lumière aux œuvres qui l’ont nourri.
Et j’ai su.
T’étais exactement le genre de mec que j’essaie de devenir avec Rareloot.
Pas un vendeur. Pas un rappeur.
Un passeur.
Alors ouais, j’te dois rien.
Mais j’te dois beaucoup.
Parce qu’à force d’écouter tes lettres,
j’ai compris que j’avais aussi des choses à dire.
À ma façon.
Rareloot, c’est pas une réponse à tes sons.
C’est un écho.
Un prolongement.
Un autre langage pour dire la même chose :
“Je t’ai vu. Et je continue.”
Je ramasse les trésors, toi tu les racontes. Et entre les deux, y’a une vérité qui brille.
https://www.youtube.com/watch?v=u5fds-T3GaA
https://www.youtube.com/watch?v=EAQKo0agQHk
https://www.youtube.com/watch?v=avB3JoKuFSY
https://www.youtube.com/watch?v=rjzOgegOyFs
Celui qui écoute les héros pleurer